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lundi 31 décembre 2018

Exit les bordures de buis!

Mes belles bordures de buis étaient vraiment trop atteintes par la maladie et elle ne ressemblaient plus à rien. 



 Ce printemps 2018, j'ai arrêté de tergiverser et j'ai enlevé une centaine de buis, c'est-à-dire les deux  bordures en demi-cercle sur la photo ci-dessous.



 Rappelez-vous, ce printemps était doux et ensoleillé; j'étais donc pleine de courage pour m'y mettre.
Avant :


Après :


 

Il ne reste plus qu'à planter les remplaçants et c'est là que vous m'attendez, n'est-ce pas?

Bon, je ne vous dis pas que ce sera plus joli, mais je fais l'essai :  que pensez-vous d'une bordure d'ophiopogon nigrescens?


Je ne les plante pas trop serrés car ils vont s'étaler par stolons et aussi parce qu'ils coûtent assez cher. L'effet ne sera donc pas optimal cette année!

  
Par contre, pour l'autre bordure plus petite, j'ai opté pour un geranium vivace bas, geranium sanguineum striatum rose pâle.


Ci-dessous, on aperçoit les deux bordures fraîchement plantées. Bon, pour l'instant, elles n'ont de bordure que le nom; il faut que tout cela s'étoffe, bien sûr!
  

En cours d'été, la bordure de geranium commence à montrer un peu d'attrait...



pendant que celle d'ophiopogon reste très discrète. 




Si on s'éloigne un peu, on ne voit même plus la bordure! J'ai conscience qu'il faut de la patience, donc j'attendrai... 



En automne, la bordure de geranium me fait une jolie surprise! Regardez!


Les surprises qu'on n'attend pas sont les meilleurs! 


Après, il me restera encore cette bordure à enlever : avouez qu'elle est moche! 


Et aussi ce groupe de boules déjà bien atteint.


Quant aux bordures de buis de l'intérieur de la rotonde, elles ont été enlevées en 2017 et n'ont pas été remplacées. Je trouve que la bordure des pavés se suffit à elle- même et, ainsi, je gagne un peu de place pour y mettre mes dahlias.



Un jardin n'est JAMAIS fini! Il est en perpétuelle évolution et c'est ce qui le rend intéressant. On se lasserait d'avoir toujours les mêmes fleurs et les mêmes massifs d'année en année, non?






lundi 8 janvier 2018

Evolution du "jardin de devant"

Pour ceux qui me suivent, petite piqûre de rappel et pour les autres qui découvrent, voici deux photos de l'ancienne haie (prises en 2011).
D'abord, depuis le jardin, en regardant vers la rue.

Puis, un avant/après avec cette photo prise depuis la rue (le jour où Luc Noël est venu filmer le jardin ) où on voit bien, justement, le hêtre qui surplombe l'entrée et la haie...


...et cette photo prise en octobre 2017, juste avant la floraison des miscanthus :

L'entrée sous le soleil que ne cache plus le hêtre puisqu'il a été abattu. 

Mais voyons l'évolution depuis le début... Nous sommes en mai 2014. Le hêtre n'est plus là et la haie de laurier cerise non plus. Les ifs et les miscanthus viennent d'être plantés et j'ai ajouté des campanules bleue afin d'apporter une petite touche de couleur. 



Le contenu du rectangle de buis a lui aussi remanié. Exit les couvre-sol de pachysandra terminalis et vivaces d'ombre puisque ce parterre a retrouvé le soleil de l'avant-midi. J'ai voulu une base structurée  ET un joyeux fouillis.



J'en profite pour planter deux rosiers blancs (Vanilla Sky et Elara, tous deux des rosiers de Warren),  des myosotis, une petite haie de buis en demi-losange et deux lavandes. .

J'y ai ensuite ajouté des armoises pour leur joli feuillage gris. L'hortentia endless summer déjà là auparavant reste en place, pour l 'instant.


L'if prend tout doucement un peu de hauteur mais les miscanthus s'élancent déjà vers le ciel.



Au printemps 2015, les bulbes et les myosotis se donnent en spectacle.
  

Les campanules prennent le relais lorsque les bulbes se reposent.


Dans le rectangle, c'est déjà le fouillis! Les demi-losanges en buis disparaissent, cachés par le feuillage des armoises.

2016 : que des bulbes blancs!... qui devaient se retrouver entourés de myosotis bleu, mais où sont-ils donc passés?

Les ancolies, par contre, se sont invitées toute seules! 
  


Je suis un peu (beaucoup!) déçue par ce rectangle de buis : les buis en demi-losanges sont malades et un des rosiers,  Vanilla sky que j'aimais beaucoup, a rendu l'âme l'été passé. Et puis, le résultat n'est pas du tout à la hauteur de mes espérances et c'est assez moche en été.
J'avais rêvé de quelque chose qui ressemblerait à ceci (image trouvée sur Pinterest) :

exubérance et rigueur mêlées!
Avouez que j'en suis loin! 
La difficulté du truc, c'est qu'il faut penser à conserver de l'attrait à cet endroit pour le reste de la saison, car après les tulipes et les myosotis, que reste-t-il?
 Donc, il faut prévoir des vivaces, qu'elles soient adaptées à la mi-ombre et à ma terre argileuse et suffisamment rustiques.
 Ah, et il ne faut pas qu'elles prennent toute la place et cachent les lavandes et les buis en losange! Exercice pas si facile que ça! En tout cas, je ne maîtrise pas encore...

Mais, je ne désespère pas. Après tout, le véritable plaisir du jardinier est de recommencer encore et toujours. N'est-il pas?













lundi 17 août 2015

Evolution du grand massif

J'ai commencé à photographier la même vue depuis ma terrasse il y a quelques années. Un massif qui me fait face lorsque je regarde le jardin depuis la véranda. Il me fait face et ne me satisfait pas, d'où l'idée de le photographier afin de vérifier son évolution. Depuis le "pas satisfaisant" vers le "suis-je enfin dans le bon?".

En 2007, je n'y pensais pas encore, mais voici une photo qui montre, à gauche, le massif en question. Là, il est tout jeune, c'est sa deuxième année. On devine encore, à travers la haie du fond, le trampoline qui est remplacé maintenant par une mare. 


 En 2008, voilà la vue qui montre le massif dans son entièreté. Les premières années du jardin ont vu le règne des digitales qui s'en sont donné à coeur joie après le travail du sol, 3 ans plus tôt. Là, pas encore un seul rosier. Le virus n'était pas encore passé par là, car je ne connaissais pas les blogs de jardinage qui devaient me tenter ensuite. 



2009 : toujours pas terrible. Les digitales se sont essoufflées. La gamme des couleurs est le fruit du hasard. J'aime surtout le bleu et le blanc et les autres touches de couleurs sont dues à des plantes récupérées auprès de connaissances qui voulaient s'en défaire (surtout des hémérocalles orangées!).  



 2010 : la seule photo de ce massif, la voici : en hiver!



2011 : plus le temps avance et plus j'évolue... plus vite que le jardin! Pas une seule photo de ce massif (c'est dire que je le trouve peu intéressant malgré la plantation du premier rosier : Rhapsody in Blue!)! Ce sont les derniers massifs créés qui me plaisent le plus et qui me correspondent vraiment. Il faut donc du changement!!!

2012 : j'introduis le pourpre dans le jardin, mais c'est loin d'être suffisant.


2013: ça évolue tout doucement...

... mais il faut se rapprocher davantage pour commencer à s'en rendre compte.

Le népéta qui jouait bien son rôle a malheureusement trépassé depuis. Les responsables : les chats qui l'ont carrément détruit à force de se rouler dedans.

 Pas mal, mais il manque du gris et du rose. Ce sera pour 2014!

 2014  voit l'introduction des roses de Warren! Donc, il faut faire de la place (exit les hémérocales et lysimaques) et en profiter pour introduire aussi des feuillages gris. Ci-dessous, on voit toujours le pot bordeau de Cholan. Les autres rosiers sont disséminés dans le massif et trop petits pour déjà ressortir.


2015 : c'est encore un peu plus coloré et ça commence à me plaire. Ce ne sont pourtant pas encore les rosiers qui apportent la couleur mais les vivaces qui les accompagnent.





La clématite warszawska nike, le geranium rozanne et les dahia roses font l'intérim en attendant que les rosiers s'étoffent.


Les feuillages gris ont du mal à trouver leur place dans cette terre très fraîche. Il va falloir se montrer patiente.
Et voilà, à ce jour, il ne me satisfait toujours pas à 100%! Mais je ne m'inquiète pas; j'ai entendu presque tous les jardiniers dire qu'on n'est jamais satisfait de son jardin et qu'il y a toujours quelque chose à changer.

Vous ne trouvez pas que la patience est LA vraie vertu du jardinier?