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samedi 4 février 2017

La neige et ses travers

Ah, la neige en hiver, on en rêve si on a gardé une âme d'enfant.
Sinon, les jardiniers l'aiment aussi pour la protection contre le gel qu'elle offre aux plantes un peu moins rustiques. Et la nature fait bien les choses : elle arrive toujours avant une période de gel plus intense, offrant ainsi un beau matelas immaculé au jardin endormi.  




Oui mais voilà, ce beau matelas, quand il est bien épais comme chez moi (il y avait quand même 40 cm de neige!) et qu'il gèle très fort pendant plusieurs jours, il devient pesant, fait ployer les graminées, les branches des rosiers, et mêmes les arbustes. Puis le gel maintient tout ce qui a ployé dans une position peu naturelle.
Et lorsque le dégel arrive on ne peut que constater les dégâts. 
D'abord, les pas graves du tout, sur des plantes destinées à être taillées en fin d'hiver.





Là, par contre, je ne ris plus - encore que je n'aie même pas souri jusqu'à présent!- : mon unique rosier tige penché à un tel point que je me suis demandé s'il n'était pas cassé! 

Et ce rosier Westerland dont une grande branche est cassée. Pas trop grave, je devais le rabattre de moitié.   

Et puis il y a le devenu moche!
Les miscanthus en façade ont du mal à se remettre de leur longue sieste...  

... surtout vus de l'intérieur du jardin !


Et enfin, l'irréparable (mais pas trop grave quand même) : une branche de catalpa cassée... 

... et le sureau sauvage près de la mare. Il a aussi entraîné avec lui le rosier Ghislaine de Féligonde qui, lui, devrait s'en remettre.


Ceci dit, je préfère toujours la neige à pas de neige!